Batailles juridiques et liberté retrouvée
En juillet, la police de Dubaï a déclaré qu’elle avait reçu une plainte d’un bureau de location de voitures, qui accusait Mme Allen d’avoir calomnié et diffamé l’un de ses employés lors d’un différend concernant les frais de location de voitures. Elle a donc interrogé Mme Allen et l’a ensuite relâchée, dans l’attente de la résolution de la procédure judiciaire en cours entre elle et l’agence de location de voitures. Il est courant que la police impose des interdictions de voyager pendant qu’elle mène des enquêtes et évalue si l’affaire doit être transmise aux procureurs, comme l’a noté l’Associated Press. Pendant les trois mois qu’a duré son calvaire, Mme Allen s’est retrouvée à l’hôtel. Dans le même temps, sa famille et la députée démocrate Sheila Jackson Lee (Texas) ont travaillé sans relâche pour comprendre la complexité de la situation et obtenir la levée de l’interdiction de voyager imposée à Mme Allen.
La députée Lee a fait part de ses préoccupations concernant le traitement différentiel dont Allen a fait l’objet, en particulier en tant que femme, et a souligné sa volonté d’aider les Américains confrontés à de telles difficultés à l’étranger. En fin de compte, la mère de Mme Allen a réussi à résoudre l’affaire en versant 1 360 dollars à l’agence de location de voitures, ce qui a permis de restituer le passeport de sa fille. Malgré sa libération, la situation juridique de Mme Allen reste incertaine, car l’affaire est toujours en cours, ce qui la laisse dans l’incertitude quant à d’éventuelles poursuites. Elle a exprimé sa profonde gratitude pour les efforts inébranlables de sa famille et de la députée Lee, célébrant sa liberté retrouvée et la joie de retourner aux États-Unis.